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Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/166

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NEUF UPANISHADS

protège tous deux ; qu’il soit content de nous ! Puissions-nous croître en force ; que notre étude soit illuminée ! Qu’il n’y ait aucune dispute.

Om ! Paix, Paix, Paix ! Harih Om !

1. Bhrigu, fils de Varuna, vint vers Varuna son père. Seigneur, enseigne-moi Brahm, dit-il.

Il lui expliqua (d’abord) ceci : la nourriture, la vie, la vue, le son, le mental, la parole.

Puis il lui dit : Efforce-toi de connaître Cela, d’où naissent en vérité ces créatures ; par quoi, lorsqu’elles sont nées, elles subsistent ; à quoi elles s’en vont, quand elles quittent cette terre. Cela est Brahm, dit-il.

Il (Bhrigu) réfléchit. Après avoir réfléchi, il conclut :

2. La nourriture est Brahm. C’est de la nourriture, en vérité, que naissent ces créatures ; c’est par la nourriture qu’elles subsistent quand elles sont nées, à la nourriture qu’elles vont, qu’elles retournent.