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NEUF UPANISHADS

et non d’autres, la béatitude qui dure à jamais.

13. L’éternel des éternels, conscience que renferme la conscience de tout être, qui, unique, dispense les désirs de beaucoup ; cette cause étant connue, le Dieu qu’il faut approcher au moyen de la sainte science et de l’art sacré[1], le mortel est délivré de tous ses liens.

14. Là ne brille pas le soleil, ni la lune, ni les étoiles, ni ces éclairs ; encore moins ce feu.

Lorsqu’il resplendit, toutes choses resplendissent après Lui. C’est de la splendeur de Brahman que tout ici-bas resplendit[2].

15. Seul dans cet univers, il va et vient ; c’est Lui qui est le feu ; Il transpénètre l’eau. Le connaissant, Lui et Lui seul, on

  1. Sânkhya-yoga ; il est question de la « théorie » et de la « pratique », qui furent plus tard plus largement exposées dans la Bhagavad-Gîtâ.
  2. Pour les mantras 12, 13 et 14, comparez Kathopanishad, V, 13, 14 et 15, et Mundakopanishad, II, ii, 10.