mortels : le sage les élude tous deux et les distingue, car le sage préfère le juste à l’agréable. L’insensé se saisit de l’agréable et le retient.
3. Ô Nâchiketas, tu as abandonné, après réflexion, (ces) désirs si doux des formes agréables ; tu as refusé cette guirlande de biens, dans la jouissance desquelles[1] tant (d’hommes) succombent.
4. Ce sont deux (voies) bien distinctes et menant dans deux directions divergentes : la non-sagesse et ce que les hommes conçoivent comme sagesse. Je crois que Nâchiketas a soif de sagesse et que les désirs en foule ne l’ont[2] point déchiré.
5 Demeurant au sein de la non-sagesse, s’étant fabriqué pour eux-mêmes leur sagesse et se croyant sages, ils errent de tous côtés, ils s’égarent dans l’illusion, aveugles conduits par des aveugles.
6. L’avenir n’est jamais révélé à l’insensé, inattentif, ébloui par l’éclat des