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Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/67

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KATHOPANISHAD

tant, tu l’as atteinte. Ah ! tu es (bien) fixé dans la vérité ! Puissions-nous, ô Nâchiketas, trouver toujours un questionneur comme toi.

10. Je sais que ce que les hommes appellent richesse est caduc, car cet immuable sûrement n’est pas obtenu par ce qui change toujours. C’est pourquoi ce feu, Nâchiketas, a été allumé par moi de choses caduques, et (maintenant) je possède l’éternel.

11. Tu as contemplé en face la fin du désir, la fondation des mondes, le résultat sans fin des rites, la borne sans frayeur, digne de louange, immense et magnifique, base (de toute chose). Tu as, ô Nâchiketas, sagement, fermement répudié (tout).

12. Il est difficile de le contempler, Lui qui, invisible, pénètre toutes choses, résidant dans le cœur, caché dans la caverne, antique ; le sage, demeurant en Dieu, grâce à la pratique de l’union suprême, abandonne la joie et la peine.

13. L’ayant entendu et bien saisi, doué