Aller au contenu

Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/80

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
48
NEUF UPANISHADS

au milieu d’eux, tous les pouvoirs effectuent leur soumission.

4. De l’âme incarnée qui, encore liée à un corps, grâce à ses efforts pour s’échapper[1] se libère du corps, que reste-t-il ici-bas ? Ceci en vérité est Cela.

5. Ce n’est pas par le souffle ascendant, ni par le souffle descendant que vivent les hommes, mais par un autre dont tous deux dépendent.

6. Je veux te dire encore l’antique secret de Brahman, et comment est le Soi, à Gautama[2], après la mort.

7. Certaines âmes[3] retournent aux matrices pour prendre un corps ; d’autres passent dans l’immobile, d’après leurs œuvres, selon leur connaissance.

8. L’Homme qui veille pendant que les autres dorment, exauçant tous les désirs, Cela en vérité est pur, Cela Brahman ; Cela est justement appelé immortel ; en

  1. Visramsamânasya = visramsana-shilasya, c’est-à-dire ayant la tendance à s’échapper.
  2. Nâchiketas.
  3. Dehinah.