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Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/95

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PRASHNOPANISHAD

tout feu qui s’élève. (Ceci) est exprimé par ce verset :

8. Revêtu de toutes formes, omniscient, fait d’or, suprême sentier, seule lumière, source de chaleur, couronné de mille rayons, présent dans cent formes, vie de la création, le soleil se lève !

9. Le seigneur de la création est aussi l’année ; elle a deux sentiers, le méridional et le septentrional. C’est pourquoi ceux qui ne font consister leurs exercices qu’en sacrifices et en charités publiques, n’acquièrent que le monde lunaire ; puis ils reviennent. Ces adorateurs, désireux de postérité, s’engagent sur le sentier méridional. Ce sentier du procréateur est en vérité la substance.

10, Mais par le sentier septentrional, par la contemplation, la discipline, la foi, la sagesse, cherchant le Soi, ceux-ci gagnent le soleil. Cela sûrement est la retraite des vies, Cela est immortel, Cela sans frayeur, le but suprême ; de Cela ils ne reviennent jamais ; Cela est la fin. C’est pourquoi il est écrit :