Page:Newton - Principes mathématiques de la philosophie naturelle, tome premier.djvu/11

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Châtelet Lomont, fils de l’illustre Marquise. L’avant dernière section est un excellent précis de son Traité sur la figure de la terre. La dissertation du Savant M. Daniel Bernoulli, qui a remporté le prix proposé pour la question des marées forme le fond de la dernière : elle est de plus augmentée de diverses notes et éclaircissemens que l’Auteur a communiqués.

On s’étonnera sans doute que ce Commentaire ne s’étende pas plus loin; mais je l’ai déja dit, son Auteur a cru devoir se borner à ce qui concerne plus particulierement le systême du monde. Dans cette vue, il n’a pas jugé nécessaire de commenter la partie des Principes qui contient la théorie des fluides. D’ailleurs cette théorie a été traitée par tant de mains, et en particulier avec tant de succès par MM. Daniel Bernoulli & d’Alembert, dont les écrits sont entre les mains de tout le monde, qu’il devenait superflu d’y toucher. A l’égard de la théorie des Comètes, on trouve dans la première partie du Commentaire un article entier qui les concerne et qui doit suffire. La détermination géométrique de la forme de leurs orbites est contenue dans le problème général des trajectoires, et c’est dans les traités d’Astronomie qu’on doit chercher la manière d’en déterminer la forme et la position d’après les observations. M. le Monnier a suffisamment rempli cet objet dans les éléments d’Astronomie, et ceux qui ne trouveraient pas une clarté suffisante dans le texte même du troisième livre des Principes de M. Newton, peuvent recourir à ces éléments comme à un excellent Commentaire.

Il n’y a que la théorie des planètes secondaires dont