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Page:Niboyet - Le vrai livre des femmes, 1863.djvu/239

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un autre « Sur le Régime cellulaire dans ses rapports avec la santé des détenus, » m’a fait obtenir le titre de membre correspondant de la Société de médecine de Bordeaux.

Tous ceux de mes écrits publiés sur les prisons, leur régime, etc., etc… font partie d’un grand ouvrage, quatre fois couronné par fragments, et qui ne sera jamais édité parce qu’il faudrait le publier à mes frais, luxe que mes ressources ne me permettent pas.

J’ai fondé plusieurs journaux, savoir :

À Lyon :

Le Conseiller des Femmes ; la Mosaïque lyonnaise.

À Paris :

L’Ami des Familles ; la Paix des deux Mondes ; l’Avenir ; la Voix des Femmes.

Ce dernier, publié en 1848, marque l’époque la plus douloureuse de ma vie.

En 1835 j’avais pris, à Lyon, l’initiative d’un Athénée des arts. À Paris, je contribuais plus tard à la formation d’une Société active de la paix ; d’une Association des artistes et des gens de lettres ; mais, découragée bientôt par l’impuissance de mes efforts, je me bornais à travailler pour vivre, lorsque les journées de février