couvert, que l’ambition conduit à la faveur, le désintéressement à la misère, la probité à l’hôpital ?
Les hommes ont crié néant aux femmes… Enfants, ils en ont fait des jouets ; jeunes filles, des poupées parlantes ; jeunes femmes, des esclaves ; et la récolte est selon la semence. Tant que la femme ne sera pas en possession d’elle-même, tant qu’elle n’aura pas son libre arbitre, on la trouvera au-dessous de la mission que Dieu lui a assignée dans la famille. Il ne s’agit point d’intervertir les sexes et de donner à l’un les attributions de l’autre. La maternité sera éternellement la sublime part de la femme. Elle transmet et conserve de génération en génération le type humain, pourquoi donc n’est-elle pas élevée en moralité intelligente ? La raison du plus fort n’est pas toujours la meilleure : employons la logique et faisons taire le préjugé.
La femme, dès sa première jeunesse, n’épargne rien pour plaire à l’homme ; si sa grâce naturelle ne suffit pas, la ruse, arme du faible, lui vient en aide. Belle, les hommages l’enivrent ! Bonne, on lui permet d’aspirer à plaire, et si on l’épouse, c’est que sa dot a du poids.