Page:Nichault - Le Marquis de pomenars.djvu/48

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Mme D’ANGERVAL.

Ce n’est pas tout encore. Il va venir, et vous me laisserez lui parler sans témoin du parti que j’ai pris de vous donner ma main.

SAINT-CLAIR.

Vous croyez qu’il ne pourrait pas l’apprendre de sa mère ?

Mme D’ANGERVAL.

Non, je ne le veux pas.

SAINT-CLAIR.

Puisque vous l’ordonnez…

Mme D’ANGERVAL.

Mais je l’entends… Allez, et croyez-moi digne d’une telle confiance.

SAINT-CLAIR, en lui baisant la main.

J’obéis ; mais ne vous vengez pas du marquis trop long-temps.

(Il sort par une porte de côté.)


SCÈNE XIII.


Mme D’ANGERVAL, le marquis de SÉVIGNÉ, GERMAIN.
LE MARQUIS, à Germain, dans le fond du théâtre.

Quoi ! ton maître est ici ?

GERMAIN.

Oui, monsieur le marquis ; j’accours pour vous en prévenir, et vous dire qu’il y est sous le nom de M. d’Hacqueville.