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LE
MOQUEUR AMOUREUX
I
— Mademoiselle Victorine a-t-elle envoyé ma robe ?
— Pas encore, elle vient de faire dire que madame la duchesse ne pourrait l’avoir avant neuf heures.
— C’est beaucoup trop tard, j’ai promis d’être à huit heures précises chez madame d’Herbas, et je ne veux pas qu’on m’attende pour la signature du contrat de mariage de sa fille… Eh bien, qu’est-ce qui vous fait sourire ?
— Oh ! rien, madame, ces choses-là ne nous regardent pas.
— Elles vous amusent du moins, puisque vous en riez ; mais je veux savoir…
— Madame la duchesse l’apprendra bientôt plus po-