béric, et j’ai un mal de tête qui ne permet pas d’en profiter.
— Vain prétexte, la musique vous fera du bien.
— Et puis cher comte, il faut que nous convenions de l’heure pour après demain, dit M. Ribet en cherchant à faire rentrer Albéric.
— D’ici là je viendrai prendre les ordres de madame Ribet, répondit-il.
— Quoi ! ajouta madame de Cérolle, vous nous laisserez traverser toutes seules notre éternel faubourg, quand vous aviez promis de nous servir d’escorte ? J’ai dit à mes gens de ranger ma voiture près de la vôtre, afin que nous pussions partir au même moment, et vous risquez de l’attendre une heure, je vous en préviens.
— Si c’est ainsi, je profiterai de celle de M. de Lormier.
À ces mots, la duchesse de Lisieux, qui parlait à M. Ribet, éleva la voix pour le prier de lui faire savoir l’heure où il faudrait se rendre le surlendemain chez lui pour aller de là conduire les mariés à l’église.
— Ce sera, je pense, vers midi ; au reste, j’aurai l’honneur d’en instruire moi-même madame la duchesse, dit en s’inclinant profondément M. Ribet.
— Eh bien donc, après-demain à midi, répéta Mathilde en regardant Albéric ; je ne vous dis pas adieu.
Et elle sortit pour monter dans sa voiture : Albéric la suivit en dépit de M. de Lormier, qui le retenait