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SCÈNE II.


LES PRÉCEDENS, LE BARON écoute.


Mlle DUPRÉ, en colère.

(À part) L’insolent ! (Haut) Quand je vous dis que monsieur le Baron n’est point ici, qu’il n’a rien à démêler avec vous, ni avec cette petite sotte qu’il plaît à M. Germain d’attirer ici, Dieu sait pour quel motif. Enfin, quand je vous dis que monsieur le Baron ne veut pas…

LE BARON, s’avançant.

Quand vous dites tout cela, vous extravaguez. Simon a raison, je l’ai fait demander, et je trouve fort mauvais que l’on accueille ainsi un homme que j’estime, et qui est chéri de tout le village.

SIMON.

Monsieur le Baron est bien honnête. C’est ce que je disais : Monsieur le Baron m’a fait demander ma filleule, donc il veut me voir.

LE BARON.

Sans doute, nous l’amènes-tu ?

SIMON.

Pas encore, monsieur le Baron, mais je cours la chercher.

LE BARON, à Simon.

Va, et crois que si ta filleule se conduit sagement ici, nous songerons à lui faire du bien.