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Mlle DUPRÉ, à part.
Que dit-elle ?
MARIE, continuant d’une voix émue.
« Loin de mes parents exilée,
« De leurs embrassements, j’ignore la douceur,
« Et les enfants de la vallée
« Ne m’appellent jamais leur sœur.
« Souvent je contemple la pierre
« Où commencèrent mes douleurs ;
« J’y cherche la trace des pleurs,
« Qu’en m’y laissant, peut-être, y répandit ma mère. »
LA MARQUISE, égarée.
(À part.) Grand Dieu !
MARIE, lit d’une voix entrecoupée.
« J’ai pleuré quatorze printemps,
« Loin des bras qui m’ont repoussée ;
« Reviens, ma mère, je t’attends
« Sur la pierre où tu m’as laissée. »
Marie fond en larmes, Simon la soutient.
LE BARON, vivement.
Finissez… C’est assez.
LA MARQUISE, égarée.
Éloignez-la… Qu’ose-t-on révéler ?
LE BARON, courant vers la marquise.
Mathilde ! Ô ciel !
LA MARQUISE, en marchant vers la porte.
Laissez-moi… Empêchez qu’on m’outrage… Le ciel