Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/100

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se trouvent les chefs de la Préfecture, il proclame tout haut l’innocence du pauvre Bancroche et l’obligation que lui a toute sa famille : car sans ses soins la maison de M. Romière et ses habitants auraient été la proie des flammes. Chacun veut voir, veut complimenter le petit infirme qui a fait preuve de tant d’intelligence et de courage. On propose de faire une collecte pour lui. Alphonse et son père s’y opposent.

— C’est à nous d’assurer son sort, disent-ils ; et désormais…

Ils sont alors interrompus par la voix criarde d’une femme