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porte à Phrosine, et emporte cela pour ton goûter.
En disant ces mots, mademoiselle Brisart lui donna le gros biscuit qui restait de la dînette, et qu’elle ne se souciait pas de laisser manger à son élève.
À dîner, Henriette ne parla à sa mère que du plaisir qu’elle avait eu à jouer avec Phrosine. — Si tu savais comme elle est bonne ! disait-elle avec des petits gestes suppliants ; comme je serais contente si elle venait jouer tous les matins avec moi !
— Mais tu ne penses pas que sa mère a besoin d’elle ; qu’il faut