Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/137

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tu parles, que tu mettes comme cela tes bras hors du lit. Allons, sois bien sage pour guérir : car tu sais bien, nous autres, nous n’avons pas le temps d’être malades ; il faut travailler, sinon plus de pain à la maison.

À ces réflexions si justes Phrosine ne répondait rien ; mais son pauvre cœur se gonflait en pensant qu’elle avait été si heureuse de soigner, d’amuser Henriette pendant sa maladie, et qu’elle ne serait ni soignée ni même visitée par elle.

Il résulta de ce chagrin une sorte de langueur, de décourage-