Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/181

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exauce son sincère repentir.

Jean-Louis revint au village les yeux encore tout rouges.

— Eh bien, lui dit son père, partons-nous pour le marché ? Si nous arrivons trop tard, les plus belles ânesses seront vendues, nous n’aurons plus que le fretin.

Ce n’est pas la peine d’y aller, mon père, dit Jean-Louis tout confus : je n’ai plus de quoi l’acheter.

En ce moment, sa mère, qui l’écoutait, lui saute au cou ; elle raconte, moitié en pleurant, moitié en souriant, la scène qui