Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/223

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de le faire mourir de chagrin.

Agénor entendit ces discours du petit cabinet de travail qui donnait dans l’antichambre, et, dans sa pitié pour le malheur si peu mérité du pauvre François, il se sentit plus d’une fois prêt à aller se dénoncer lui-même ; mais la crainte d’être grondé, celle d’être mis en pension, surtout, l’arrêtaient, et il dévora ses remords.

Thérésine, à qui sa bonne a raconté la colère de M. de Berville et le renvoi de François, arrive tout éplorée dans le cabinet où Agénor prend chaque matin ses leçons, et dit :