Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/230

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Dieu es-tu mort ? et cent folies pareilles qui prouvent bien qu’il avait la fièvre.

En écoutant ce récit, Agénor rougit et pâlit, son cœur battait avec violence ; et le médecin, qui tâtait son poulx dit, en penchant la tête : Certainement, nous avons un petit mouvement de fièvre, et une légère décoction de quinquina est indispensable.

Agénor, accablé par l’idée que sa pensée continuelle le trahissait, même pendant son sommeil, n’opposa aucune résistance aux arrêts du docteur, et promit