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IX

— Mes compliments, mon vieux Masson ; pour une contre-épreuve elle est réussie.

— J’ai eu du mal ; le cliché ne valait rien.

— Cela ne se voit pas… enfin pas trop. N’importe qui peut reconnaître Pierre Jaumes, si du moins il l’a connu.

Marion Hérelle et Jean Masson examinaient le numéro du « Mondial » dans lequel Marion avait consacré un assez long article au crime de la rue Clauzel et aux crimes semblables qui l’avaient précédé, article que Jean Masson avait illustré de plusieurs photographies, notamment de celle de Pierre Jaumes, dont, en désespoir de cause, Neyrac avait permit qu’on parlât.

Marion Hérelle avait ce jour-là apporté dans la salle de rédaction du « Mondial » une très petite mallette de voyage. Elle l’ouvrit et y plaça un numéro de l’hebdomadaire.

— Nous partons en reportage, demanda le photographe ?