moiselle Adorata avait l’air tout content. Ah ! malheur de nous !
Neyrac l’interrompit.
— Vous l’avez bien vu cet homme ?
— Comme je vous vois. Pensez, l’assassin d’Adorata.
— Vous ne saviez pas alors qu’il allait la tuer.
— C’est une façon de parler.
— Vous pourriez le reconnaître ?
— Sûr et certain.
De son tiroir, Neyrac tira quelques photographies ; une à une, les présenta au cabaretier.
— Est-ce celui-là ?
— Vous voulez rire.
C’était Takigoutchi.
— Et celui-là ?
— Non. Celui-là, je le connais déjà.
C’était Tonio Savelli.
— Et celui-là ?
— Non plus. Il était bien mieux que cela, plus distingué en un sens.
C’était Jean Desmont.
— Et celui-là ?
— Ah ! celui-là. Attendez. Peut-être bien que oui. Mais, dame, pour l’affirmer !
— Vous vous disiez certain de le reconnaître.
— Bien sûr. Mais une photo, ça change, hein ?
Il regarda encore la photographie.
— Il y avait de cela, bien sûr. Bien sûr, il y