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Scène deuxième.
ARCHELAS, EURIMÉDON, PASITHÉE, FALANTE.
ARCHELAS.
Falante : je ne sais quelle secrète joie
Avecque ce vaisseau la fortune m’envoie ;
Mais je me sens forcé malgré mon désespoir
De l’aller dans le port moi-même recevoir.
FALANTE.
Sire, ces étrangers qui viennent du rivage
Vous pourront éclaircir de cet heureux présage.
ARCHELAS.
Où sont-ils ?
FALANTE.
Les voilà qui viennent droit à vous,
Pour avoir le bonheur d’embrasser vos genoux.
ARCHELAS.
Ah ma fille ! Est-ce toi que je revois encore ?
Est-ce toi Pasithée ? Ô grands Dieux que j’adore
Je crains que dans l’excès de mon contentement
Mon trépas ne succède à ce ravissement !