Page:Nicolas Roland, Guide spirituel et fondateur.pdf/380

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ne intelligence entre elles, si elles se supportent mutuellement, s’il n’y a point de cabale ou d’amitié particulière préjudiciable à la Communauté. 4. Enfin voir comment va leur santé, si elles n’ont point trop d’emplois, si elles ne sont point épuisées, si elles n’ont point d’inquiétude, et apporter tous les remèdes possibles à leurs besoins tant spirituels que corporels.

Ce découvrement de toutes choses servira beaucoup pour renvoyer ou changer les Sœurs, selon le besoin de chacune. Toutes ces visites se doivent faire suavement et respectueusement (p. 159) de part et d’autre, prendre garde de ne pas trop contrister les esprits, tant des Sœurs que des écolières, mais les encourager et leur donner de l’ émulation, et pour cela on y doit procéder en esprit intérieur, d’humilité et de charité ; donnant des récompenses aux écolières qui ont profité dans le catéchisme, dans la lecture et l’écriture, et principalement aux officières qui s’ acquittent bien de leur devoir.

U,oT66

Le chapitre 66ème, qui parle de l’éducation que l’on doit donner aux maîtresses d’école de campagne qui ne sont pas du corps de la Communauté, n’est pas écrit ici parce que cela ne se pratique plus. Voyez l’Usage, page 171.

U,0T67

chapitre 67ème

Règlement pour les enfants orphelins.

U,0T67,i

Comme le soin des pauvres orphelins est un des principaux objets des filles de l’Enfant Jésus, elles doivent aussi en faire leur obligation en ce qui regarde le service du prochain ; et elle est d’autant plus grande que, les prenant dans un âge où ils ont le plus de nécessités et de besoins du secours d’ autrui, tant pour leur âme que pour leur corps, elles ne peuvent le leur refuser sans commettre une grande injustice dont elles rendront compte au tribunal de Dieu.

Elles doivent pour s’acquitter de cet emploi, ne jamais regarder (p. 160) leur pauvreté et bassesse, mais bien considérer Jésus-Christ caché sous ces petits qui sont ses membres et ses bien-aimés, qu’il prie qu’on les lui laisse venir, et en animant ainsi leurs actions de cet esprit de foi, elles se porteront avec bien plus d’amour et de joie à les instruire et à les servir, et s’y rendront bien plus soigneuses que si c’ étaient des fils de princes, et de cette sorte leur récompense en sera plus grande dans le ciel.

Mais parce qu’elles doivent bien plus considérer dans cet emploi les biens de l’âme de ces petits enfants, que ceux du corps, elles s’étudie-