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Page:Nicolle - Naissance, vie et mort des maladies infectieuses, 1930.djvu/187

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groupe de maladies quand la contagion se fait, pour un certain nombre de sujets, de la même manière.

Nous parcourrons rapidement ces divers procédés, en nous en excusant auprès de ceux auxquels ces détails élémentaires sont familiers.

Vaccinations préventives

Elles emploient, suivant les progrès de notre connaissance ou les cas, tantôt le virus vivant lui-même (c’est-à-dire la matière virulente), tantôt les cultures vivantes de l’agent pathogène spécifique, tantôt le virus mort, les cultures tuées ou bien un poison microbien, tantôt le sérum d’un animal qui a reçu en inoculation quelqu’un de ces mêmes produits ou bien le sérum d’un animal qui a présenté antérieurement la maladie contre laquelle on veut protéger un autre être. On peut enfin mélanger les sérums avec les virus, les cultures ou les produits microbiens.

Il nous suffira de donner un exemple de chacun des procédés que nous venons d’indiquer :

1o Le vaccin jennérien qui protège contre la variole est un virus vaccinal vivant.

2o Les vaccins charbonneux, cultures de virulence atténuée, sont des vaccins microbiens vivants.