L’animal le plus fier qu’il y ait sous le soleil et l’animal le plus rusé qu’il y ait sous le soleil — ils sont allés en reconnaissance.
Ils voulaient savoir si Zarathoustra vit encore. En vérité, suis-je encore en vie ?
J’ai rencontré plus de dangers parmi les hommes que parmi les animaux. Zarathoustra suit des voies dangereuses. Que mes animaux me conduisent ! »
Lorsque Zarathoustra eut parlé ainsi, il se souvint des paroles du saint dans la forêt, il soupira et dit à son cœur :
Que je sois plus sage ! Que je sois rusé du fond du cœur, comme mon serpent.
Mais je demande l’impossible : je prie donc ma fierté d’accompagner toujours ma sagesse.
Et si ma sagesse m’abandonne un jour : — hélas, elle aime à s’envoler ! — puisse du moins ma fierté voler avec ma folie !
Ainsi commença le déclin de Zarathoustra.
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