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fléchissantes qui embrassent avec de larges lèvres peureuses.

Et sagesse fausse : — c’est ainsi qu’elle appelle tous les bons mots des valets, des vieillards et des fatigués ; et surtout l’absurde folie pédante des prêtres !

Les faux sages, cependant, tous les prêtres, les fatigués du monde et ceux dont l’âme est pareille à celle des femmes et des valets, — ô comme leurs intrigues ont toujours poursuivi l’égoïsme !

Et ceci précisément devait être la vertu et s’appeler vertu, qu’on poursuive l’égoïsme ! Et « désintéressés » — c’est ainsi que souhaitaient d’être, avec de bonnes raisons, tous ces poltrons et toutes ces araignées fatiguées de vivre !

Mais c’est pour eux tous que vient maintenant le jour, le changement, l’épée du jugement, le grand midi : c’est là que bien des choses seront manifestes !

Et celui qui glorifie le Moi et qui sanctifie l’égoïsme, celui-là en vérité dit ce qu’il sait, le devin : « Voici, il vient, il s’approche, le grand midi ! »

Ainsi parlait Zarathoustra.

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