Vous qui créez, hommes supérieurs ! Quiconque doit enfanter est malade ; mais celui qui a enfanté est impur.
Demandez aux femmes : on n’enfante pas parce que cela fait plaisir. La douleur fait caqueter les poules et les poètes.
Vous qui créez, il y a en vous beaucoup d’impuretés. Car il vous fallut être mères.
Un nouvel enfant : ô combien de nouvelles impuretés sont venues au monde ! Écartez-vous ! Celui qui a enfanté doit laver son âme !
Ne soyez pas vertueux au delà de vos forces ! Et n’exigez de vous-mêmes rien qui soit invraisemblable.
Marchez sur les traces où déjà la vertu de vos pères a marché. Comment voudriez-vous monter haut, si la volonté de vos pères ne montait pas avec vous ?
Mais celui qui veut être le premier, qu’il prenne bien garde à ne pas être le dernier ! Et là où sont les vices de vos pères, vous ne devez pas mettre de la sainteté !
Que serait-ce si celui-là exigeait de lui la chasteté, celui dont les pères fréquentèrent les femmes