et’une fois pour Pàntipode du peuple, l’h¤11iùe ¥hꤷ rique. Wagner ne s’adresse donc pas à celui-ci, car l’homme théorique entend ce qui est essentiellement poétique, le mythe, à peu près comme le sourd entend I la musique ; ils voient tous deux des mouvements désordonnés qui le ur pa raissent dépourvus de sens. De l’une de ces sphères disparates il n’est pas possible de ’ voir ce qui se passe dans l’autre. Tant qu’on se trouve, dans le domaine du poëte on pense avec lui, comme si l’on n’était qu’un être qui sent, qui voit et qui entend les conclusions que l’on tire sont des enchaînements des phénomènes que l’on perçoit, par conséquent, des ceu- · salités de faits etinon des causalités de paroles, ’
Lorsque les héros et les dieux de ces drames mythiques tels quesWagner les crée doivent se rendre intelligibles ’ par des paroles, il y à tout à craindre : ([116 CG llmgûyë parlé n’éveille en nous l’homme théorique et ne nous fasse passer dans une autre sphère, qui n’a rien de mythique ; si bien qu’en fin de compte la parole n’aurait, ·ie pas servi à nous faire mieux comprendre ce qui se ~’ii passait. devant nous, mais que nous n’aurions rien compris du tout, G’est pourquoi Wagnier fit rétrograder le langage jusqu’à un état primitif, où il ne sert pas ~ · encore à exprimer des idées, mais Où il I)’eSt e11¢01’e iî1îmême que poésie, image et sentiment. Uintrépidité I que Wagner mit à entreprendre cette tâche effrayante démontre avec quelle force il était p011SSé pti ? l’î¤Splration poétique, à quel point il se voyait contraint de ’suivre la voie que lui prescrivait son guide fantaslliquer ’ Chacune des paroles de ces drames devait pouvoir être q ’., ’ É chantée ; pouvoir passer par la bouche des dieux et des.