animal, .st si toute la nature se presse autour de l’.homme, ’elle donne par là à entendre qu’il lui est nécessaire pour q11’elle puisse se racheter de la ma1lédiption4qu’est la vie àuîmale et qu’enfin, par l’hom¤ie, l’existence se msn en, face d’un miroir au fond duquel la vie n’appa, raît’plus sans signification, mais prend toute’son importance mé-. laphysîque Maïs qu’ou y réfléchisse bien : où cesse Va ; nimal, ou commence 1’homme ? Où commence cet homme qui seul importe à· la nature ? Aussi longtemps que quelqu’un aspire à la vie comme il aspire ai un bonbeur, il n’a pas encore élevé le regard au-dessus de A Yhorizon animal, si ce n’est qu’il veut avec plus de conscience ce que l’animal cherche aveuglément. Mais AI il en est ainsi de nous, durant la plus grande partie de ’la vie : nous ne sortons généralement pas de l’anime«lité, nous sommes nous-mêmes les animaux dont la sont— g ffânce semble être sans signification. I
ll y il ¢€P8¤€l¤¤lS des mûmülllis où mus c0, mpr-en. Ons tout celà. Alors les images se déchirent et nous nous apsrcevens qu’ :-avec toute la nature nous nous pressons ° autour de ïhomme comme autour de quelque chose qui E s’éleve bien awdessus de nous. Dans cette clarté sondaine, nous regardons eu, frissonnentautour’de nous et derrière nous et nous voyonsconrir les fauves raffinés É et nous sommes au milieu dieux. La prodigieuse mo- 2 iieilité des hommes sur le vaste désert de la terre ; leurg hâte à fonder des villes et des États, là fairè la guerre, à se réunir sans cesse pour de nouveau se sepsrsr ; Leur tendance à —&iÀmi1·e1’les les autres, à se doper etlà se ’·, fouler aux pieds ; 4 leurs cris dans ls- détresse et leurs hurlements de joie dans le victoire —· tout cela west