à elle-même et «les malheurs qui en résultent pour elle. La nature envoie le philosophe dans l‘humanité comme une fl èche; elle ne vise pas, mais elleespère que la fl èche restera accrochée quelque parts Mais, ce faisant, elle se . trompe uns infi nité de fois et elle en a du dépit. Dans le domaine de la culture, elle est aussi prodigue que quand elle plante ou quand elle“ sème. Elle accomplit ses desseins d’une façon grossière et lourde, ce qui l’o- i blige à sacrifi er beauaou’p trop de forces: L’artiste; d’une ’ part, et; d'autre part, les oonnai5seurs et les amateurs de son art sont entre eux dans le rapport de la grosses srtile. lerie et d‘une nuée 'de moineaux. Seuls les simples d’es— prit‘feront'rouler une avalanche pour enlever un peu de neige ou assommeront un homme beur touoher la mouche qui est posée sur son- nez. Les artistes- et les philosophes sont un argument centre le fi nalité de la nature dans. ses moyens, bien qu’ils constituent une, exaellente preuve pour la sagesse de ses fi âä.‘ Ils "âne Ltouo’hent jamais que le petit nombre, alors qu’ils- de» vraient toucher tout le monde, et la façon dont le petit nombre est touché ne répond pasà la force quel-mets tent les philosophes et les artistes à tirer leur grosses artillerie. Il est désolant de deVoir évaluer si différema ment l’art en tant qu’œuvre et l’art en tant qu’efl 'et :3 s'a y - . eeuse apparaît formidable, son efi et a— quelque chamade paralysé; comme s’il n’était qu’un 'éoho vafi eihli. Sens Ï doute l’artiste accomplit sen œuvre selon la volonté de . la- nature, pour le bien des autres-hommes. Pourtant il - s'eit que personne, parmi ces autres hommes, ne com— prendra et. n’aimerai son œuvreoomïñe il la 'comprond . et l‘äime lui-nième Ce degré supérieur et unique fl ans
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