supérieure dans l’inférieure et qu’au rebours les
hommes les plus libres de celle-ci réclament l’accès
à la caste supérieure : un état se trouve atteint
au-dessus duquel on ne voit plus que la mer ouverte des vœux illimités. — Ainsi nous parle la
voix expirante des temps antiques ; mais où y a-t-il maintenant des oreilles pour l’entendre ?
Par le sang. — Ce que les hommes et les femmes
ont par le sang d’avantage sur les autres et ce qui
leur donne un droit indiscutable à une estime plus
haute, ce sont deux arts que l’hérédité a de plus
en plus accrus : l’art de savoir commander, et l’art
de l’obéissance fière. — Or il se produit, partout où
le commandement constitue une besogne journalière (comme dans le monde du grand négoce et de
la grande industrie) quelque chose de pareil à ces
races « par le sang », mais il leur manque la noble
attitude dans l’obéissance, qui chez celles-là est un
legs des conditions féodales et qui dans notre climat de civilisation ne doit plus s’accroître.
Subordination. — La subordination, si haut prisée dans l’État militaire et administratif, nous deviendra bientôt aussi incroyable que la tactique particulière des Jésuites l’est devenue déjà ; et quand cette subordination ne sera plus possible, il y aura