à ce qui est monstrueux et massif (chez les historiens par exemple) ; il existe effectivement un culte des débauches du sentiment ( — d’où vient que les fortes époques cherchent à satisfaire dans l’art un besoin contraire — le besoin de quelque chose qui se trouve au-delà des passions ?).
58.
L’art moderne considéré comme l’art de tyranniser. — Une logique des linéaments grossière et très accentuée ; le motif simplifié jusqu’à la formule ; la formule tyrannise. Dans le tracé délimité par les lignes, une sauvage multiplicité, une masse accablante qui trouble les sens ; la brutalité des couleurs, de la matière, des désirs. Exemple : Zola, Wagner ; dans l’ordre intellectuel Taine. Donc de la logique, de la masse et de la brutalité…
59.
Sur notre musique moderne. — Le dépérissement de la mélodie ressemble au dépérissement de l’" idée " de la dialectique, de la liberté dans le mouvement intellectuel, — une lourdeur et une bouffissure qui se développent vers de nouvelles tentatives et même vers de nouveaux principes ; — on finit par ne plus avoir que les principes de son talent particulier, de ce qu’il y a de borné dans un talent particulier.
" Musique dramatique " — non-sens ! C’est là bonne