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Page:Nietzsche - La Volonté de puissance, t. 1, 1903.djvu/195

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maine de l’organisation - a nécessairement poussé à la réflexion et à l’imitation, à tous les points de vue. — Ce fut encore Platon, mais, avant tout, les Égyptiens.

140.

A. Dans la mesure où aujourd’hui le christianisme paraît encore nécessaire, l’homme apparaît inculte et fatal… B. A d’autres points de vue, il est non seulement nuisible, mais encore extrêmement dangereux, mais il est attirant et séducteur, parce qu’il correspond au caractère morbide de couches entières, de types nombreux de l’humanité actuelle… Ces types s’abandonnent à leur penchant en se livrant à l’aspiration chrétienne - ce sont les décadents de toutes espèces. Il faut distinguer ici sévèrement entre A et B. Dans le cas A, le christianisme est un remède, ou au moins un moyen de contrainte ( - en rendant même malade, le cas échéant : ce qui peut être utile pour briser la barbarie et la brutalité). Dans le cas B, il est symptôme de la maladie elle-même, il augmente la décadence ; ici il agit contre un système de traitement corroborant, il représente alors l’instinct du malade contre ce qui est salutaire. -

141.

Dieu a créé l’homme heureux, oisif, inn