l’obtenir ! — Victor Hugo et Richard Wagner — l’un et l’autre démontrent une même vérité : à savoir que, dans les civilisations de décadence, partout où le pouvoir souverain tombe aux mains des masses, la pureté devient superflue, désavantageuse, elle vous met au rebut. Le cabotin seul éveille encore le grand enthousiasme. — Ainsi se lève l'âge d’or du cabotin — pour lui et pour tout ce qui touche à son art Wagner marche avec tambours et fifres à la tête de tous les artistes de l’expression, de la représentation, de la virtuosité ; il a persuadé d’abord les chefs d’orchestre, les machinistes et les chanteurs. N’oublions pas les musiciens de l’orchestre : — il « sauva » ceux-ci de l’ennui… L’agitation qu’a provoquée Wagner s’est étendue même dans la sphère de la connaissance : des sciences spéciales tout entières naissent d’une scolastique séculaire. Je relève et je mets à part, afin de donner un exemple, les mérites de Hugo Riemann en rythmique ; il est le premier qui ait montré l’importance fondamentale de la ponctuation, même en musique (malheureusement il s’est servi de ce vilain mot : « phra-
