comment on met la noblesse allemande de son côté…
La noblesse allemande, toujours les « Suisses » de
l’Église, toujours au service des mauvais instincts
de l’Église, mais bien payée… C’est avec l’aide de
l’épée allemande, du sang et du courage allemands
que l’Église a mené sa guerre à mort contre tout ce
qui est noble sur la terre ! On pourrait poser ici bien
des questions douloureuses. La noblesse allemande
manque presque toujours dans l’histoire de la haute
culture… Christianisme, alcoolisme — les deux
grands moyens de corruption… En somme il ne
pouvait y avoir de choix entre l’Islam et le
christianisme, tout aussi peu qu’entre un Arabe et un Juif.
La décision est prise ; personne n’a plus la liberté
de choisir. Ou bien on est Tchândâla, ou bien on ne
l’est pas… « Guerre à mort avec Rome ! Paix et
amitié avec l’Islam !… » Ainsi le voulut ce grand
esprit libre, le génie parmi les empereurs
allemands, Frédéric II. Comment ? faut-il qu’un
Allemand soit génie, soit esprit libre pour devenir
convenable ? Je ne comprends pas comment un
Allemand ait jamais pu se sentir chrétien…
Il est nécessaire de toucher ici un souvenir encore cent fois plus douloureux pour les Allemands. Les Allemands ont empêché en Europe la dernière grande moisson de culture qu’il était possible de récolter, — la Renaissance. Comprend-on enfin, veut-on enfin comprendre, ce qu’était la Renaissance ? la transmutation des valeurs chrétiennes, la tentative de donner