Aller au contenu

Page:Nina de Villard - Feuillets parisiens, 1885.djvu/127

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
POÉSIES

yseult
Après ? Regardez-moi ! Je vous regarde. Eh ! bien ?
enguerrand
D’où viennent cet œil calme et ce calme maintien ?
Mais tremblez, tremblez donc un peu, sous mon tonnerre !…
yseult
Je fais ce que je peux, ainsi qu’à l’ordinaire ;
Mais ce soir… impossible…
enguerrand
 Ah ! vous direz pourquoi !…
yseult

Vous devez avoir faim ? Seyez-vous devant moi.
Ils se mettent à table.

enguerrand (à part)
Patience ! je vais en découvrir de belles.
yseult
Eh bien ! quelles sont donc les charmantes nouvelles
Que vous nous apportez — des hôtes de ces bois.
enguerrand
Il fait un froid de loup ! — et j’en ai tué trois !