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À MAMAN
a, n’espère jamais ressembler à ces mères
Qui font verser à l’Ambigu larmes amères ;
Tu n’es pas solennelle et tu ne saurais pas
Maudire, avec un geste altier de l’avant-bras ;
Tu n’as jamais cousu, jamais soigné mon linge,
Tu t’occupes bien moins de moi que de ton singe ;
Mais, malgré tout cela, les soirs de bonne humeur,
C’est avec toi que je rirai de meilleur cœur ;
Ensemble nous courrons premières promenades,
Car je te trouve le plus chic des camarades.