Page:Niox - La guerre de 1870, simple récit.djvu/113

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Combats de Nuits (30 novembre et 18 décembre). — Tout l’effort des Allemands se porta sur Cremer.

Le 30 novembre, Cremer avait arrêté à Nuits une forte reconnaissance ennemie.

Le 18 décembre, il soutint, de nouveau à Nuits, contre la division badoise commandée par le général de Werder lui-même, un vigoureux combat dans lequel il perdit environ 1 700 hommes,

L’ennemi subit des pertes à peu près égales et se retira sur Dijon, dans un grand désarroi.





    En 1866, il combattit à Mentana contre les troupes françaises qui protégeaient le Pape.

    Son nom étant un ralliement pour les républicains d’opinion avancée, ils le sollicitèrent de venir en France apporter son épée et son influence à la défense de la République. Il répondit à cet appel et le Gouvernement de la Défense nationale, n’osant refuser son concours, lui reconnut le grade de général.

    Garibaldi était alors âgé de 63 ans, vieux et fatigué ; il pouvait à peine se tenir à cheval et n’avait plus les qualités d’audace et d’activité qui avaient fait sa réputation de chef de partisans. Il fut souvent gênant. Il n’était possible de le mettre sous les ordres de personne, et aucune troupe française régulière ne pouvait être mise sous les siens.

    Le noyau de sa division était formé par 2 000 à 3 000 volontaires italiens, à côté desquels se trouvaient des corps de toute espèce, sans aucune discipline, et dont quelques-uns commirent de déplorables excès.

    Il y avait : une légion espagnole, des chasseurs égyptiens, une guérilla d’Orient, des bataillons marseillais de l’Égalité, des francs-tireurs de la Mort, des enfants perdus de Paris, etc.

    Garibaldi avait pour chef d’état-major le colonel Bordone, pharmacien d’Avignon, ancien volontaire de l’expédition de Sicile.

    Sa division était partagée en quatre brigades, commandées par ses deux fils Menotti et Ricciotti, par le général polonais Bossak-Hauké, brave soldat qui fut tué plus tard, et par le général auxiliaire Delpech, ancien comptable, qui avait été, en dernier lieu, préfet des Bouches-du-Rhône.