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Page:Niox - La guerre de 1870, simple récit.djvu/117

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Les pertes furent d’un millier d’hommes du côté français ; un peu moindres du côté allemand.


Le succès obtenu à Villersexel n’eut aucune conséquence.

Le général Bourbaki resta immobile le 10, s’attendant à une nouvelle attaque.

Le 11, la marche en avant fut reprise lentement.


Cependant, le général de Werder, dont les forces étaient très inférieures en nombre à celles du général Bourbaki, se montrait très préoccupé et demandait à lever le siège de Belfort. Le général de Moltke lui prescrivit, au contraire, de résister à tout prix et d’user de la dernière rigueur vis-à-vis des populations, si quelque agitation se produisait sur ses derrières. Il le prévint, en même temps, qu’il envoyait à son secours une armée sous les ordres du général de Manteuffel.

Le général de Werder fit alors organiser une forte ligne de résistance sur la Lisaine, petite rivière qui coule, du nord au sud, à l’ouest de Belfort. Une partie des grosses pièces de siège y furent amenées.

Le 13, il y eut un sérieux combat d’avant-garde à Arcey.

Le 14 se passa, de part et d’autre, en préparatifs.


Bataille d’Héricourt ou de la Lisaine (15, 16 et 17 janvier). — Les Allemands avaient environ 40 000 hommes, retranchés sur un front de 20 kilomètres, entre Montbéliard à leur gauche, Héricourt au centre, et le village de Chenebier à leur droite.

Le 15 au matin, l’armée française prit l’offensive ; elle enleva la ville de Montbéliard, mais ne put s’emparer du château.


Le 16, la lutte recommença assez tard, à cause d’un brouillard épais. Partout, les troupes françaises se heurtèrent contre des positions extrêmement fortes.