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Mézières, — 2 000 hommes de garnison, — capitula après un bombardement qui détruisit presque toute la ville. Elle avait reçu 12 000 projectiles (1er janvier 1871).


Rocroy, — 300  hommes, — se rendit après un court bombardement (5 janvier).


Péronne, — 3 500 hommes de garnison, — résista à un bombardement qui détruisit la moitié de la ville ; mais, après la bataille de Bapaume, désespérant d’être délivrée par l’Armée du Nord, elle capitula (10 janvier).


Longwy, — 4 000 hommes de garnison, très petite place, ne fut attaquée que fort tard. Elle capitula après un bombardement violent de quatre jours, pendant lequel elle avait reçu 28 000 obus (23 janvier).


La place de Belfort fut vigoureusement défendue par le colonel du génie Denfert-Rochereau. Sa garnison, forte de 18 000 hommes, fit une défense très active et construisit des ouvrages avancés, qui retardèrent, pendant longtemps, les attaques de l’ennemi sur le corps de place.

Les premières troupes allemandes parurent devant Belfort le 3 novembre. L’artillerie de l’attaque ne put prendre la supériorité sur celle de la défense. Cependant, lorsque le général Bourbaki vint livrer bataille sur la Lisaine, la garnison ne fit aucune tentative de sortie.

Après la retraite de l’Armée de l’Est, les attaques d’un siège régulier furent menées avec plus d’énergie, mais sans beaucoup de résultat. Les Allemands y employèrent plus de 25 000 hommes.

Enfin, le 16 février, les hostilités furent suspendues sur l’ordre du Gouvernement de la Défense nationale. La garnison sortit avec armes et bagages. Le siège avait duré