Augmenté le nombre des écoles d’arts et métiers, développe les écoles professionnelles et industrielles, et rétabli l’institut agronomique ;
Porté à quatre-vingt-dix millions le budget de l’instruction publique, qui n’était que de vingt-quatre millions sous l’Empire ;
Poursuivi la réforme de la législation de l’armée et la réorganisation des forces défensives du pays ;
Réduit, dans un esprit d’égalité, les dispenses absolues du service militaire que la loi du recrutement accordait à des citoyens valides, c’est-à-dire aux instituteurs et aux élèves ecclésiastiques ;
Amélioré, dans une large mesure, la situation d’activité et de retraite des officiers et des soldats ;
Augmenté un grand nombre de petits traitements des employés civils de l’État ;
Considérablement accru la dotation des chemins vicinaux ;
Pourvu, grâce à l’état prospère de nos finances, qui ne craint aucune comparaison, à la colossale entreprise de la construction de douze ou quatorze mille kilomètres de chemins de fer, et à l’exécution des grands travaux que nécessitent nos routes nationales et nos voies navigables ;
Opéré, malgré toutes ces augmentations de dépenses, des dégrèvements d’impôt montant à près de trois cents millions ;
Réglé d’une façon plus équitable le régime des patentes ;
Voté, sur le rapport d’Emile Labiche au Sénat, et de Pol Maunoury à la Chambre, la loi relative aux chemins ruraux,