Page:Noël Parfait Paroles à ses concitoyens.pdf/97

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 86 —

VI

J’aime, chez tes enfants, cette ardeur héroïque
Qui, du champ paternel, les entraîne aux combats ;
Tel Marceau, qui, s’armant au cri de République !
Force l’étranger même à pleurer son trépas ;
Noble fils d’une terre
Où dorment ces Gauloir
Morts, l’âme libre et fière,
Lorsque mouraient leurs lois.

Oui, je t’aime, ô patrie ! etc.

VII



Oui, tes champs nourriciers pour moi sont tout au monde.
Ô ma Beauce adorée, ô mon riche pays !
Pauvre plante arrachée au sol qui la féconde,
Sous un ciel étranger loin de toi je languis ;
Mais j’attends, et j’espère,
Un jour, un jour enfin,
Te revoir, ô ma mère !
Et mourir sur ton sein !

Car je t’aime, ô patrie !