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V
Papemoë[1]
I
Le grand Arbre autrefois fier de sa frondaison,
L’Arbre mort maintenant, vert seulement de lierre
Jette d’un geste aigu l’ombre inhospitalière
D’un écueil sur la mer de glèbe et de gazon.
Ô matin ! L’Amour darde ses traits de lumière
À un hommes endormie parmi la fenaison
Et la voix des enfants enchante la clairière
Mais l’Arbre humilié désole l’horizon.
- ↑ Source mystérieuse.