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NOA NOA

mon âme aussi se turent, et je me sentis perdu, doucement, perdu, amoureusement, dans le silence de la nature et de moi-même, seul à seule avec l’immensité verte et bleue — qui ne te répondra pas si tu la questionnes ! — seul dans un présent d’éternité, sans avenir ni sans plus d’espérance ni de désespoir.