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Page:Noailles - Derniers vers, 1933.djvu/107

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Pourtant, tout redescend vers l’angoisse ou l’oubli.
L’homme ne garde pas ses superbes conquêtes,
Il n’est pas de lueur que le destin n’arrête.
— Amants, qui triomphez dans l’ouragan des lits,

Et déchiffrez soudain par l’ivresse secrète
Qui livre l’infini à vos tendres délits,
Les plans universels par quoi le monde existe,
Que j’aime votre extase, ample, savante et triste !