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Page:Noailles - Derniers vers, 1933.djvu/113

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L’immense vanité qui comblait nos journées,
Les risibles combats pour devancer autrui,
Les souffrances du corps laissant l’âme étonnée,
La foule des regrets, vont finir aujourd’hui !

La terre sans pitié que seul rend excusable
Le frémissant désir de se perpétuer,
Étroitement prendra dans le froid de son sable
L’un de ceux qui naquit afin d’être tué.