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Page:Noailles - Derniers vers, 1933.djvu/31

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REPROCHE


Qu’importe que dans l’ombre existent
Ces beaux astres brillants et tristes
Dont les feux ne connaîtront rien
De leur empire aérien !
Mais que mon regard les assiste,
Que mon rêve, ample et soucieux,
Veuille parer mon corps qui passe
Des vastes bijoux de l’espace ;
Que mon œil, habitant des cieux,