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Page:Noailles - Derniers vers, 1933.djvu/33

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OBSESSION


L’enclos qui te retient, le tombeau qui t’opprime,
Je les vois en tous lieux.
Je crois que c’est l’azur, les chemins et la cime
Qui recouvrent tes yeux.

Tu dors sous l’univers, le corps détruit, la face
Plongeant dans la torpeur,
Et moi, errant encor, quelque pas que je fasse,
Je marche sur ton cœur !