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Page:Noailles - Derniers vers, 1933.djvu/85

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HOMMAGE
À COSTES ET À LE BRIX


Victor Hugo, dont l’âme est l’azur mêlée,
Vous avait pressentis, calmes et purs héros :
« J’eus toujours de l’amour pour les choses ailées ! »
Chantait-il, ébloui par le vol de l’oiseau.

Il décrivit l’espace et nomma les étoiles ;
Ce que son œil sut voir, vous l’avez pu toucher,
Quand, forcenés, muets, dans vos ailes de toiles,
L’esprit net, le corps sûr, le cœur bien attaché,